Les chaitya et vihara bouddhiques nous ont permis de réviser nos classiques : les cinq mudras de Buddha (dhyana, bhumisparsha, abhaya, vitarka et varada mudra), le bodhisattva Avalokitesvara parfois en padmapani, la divinité féminine Bhrukuti. Les temples jaïns nous ont fait découvrir le tirthankara Mahavira, Matange sur son éléphant et Siddhayika sous son arbre.

Mais ce sont les bâtiments sivaïtes où nous nous sommes le plus amusées à détailler Siva andakasuramardana, Ravana ébranlant de Kailasa, des avatars de Visnu tels que Krisna, Varaha ou Narasimha. Mais comment reconnaître Siva de Visnu? demanderez-vous. En Inde du sud, le premier porte un naga et le trishula, le second le chakra et le chankha. Une scène récurrente communément appelée Uma-Mahesvara-murti : Siva enlace son épouse Parvati, lui étant dans la position virasana. Leur caractère divin est rendu indéniable grâce au yajnopavita et au jatamukuta. Scène peut-être un peu moins fréquente que Siva nataraja, magnifique en nrityamurti avec le hasta gaja et la Ganga dans son jata.

Mais il existe d'autres divinités moins connues. Avez-vous déjà entendu parler de Durga dans sa forme de Mahishasuramardini? Elle parvient à tuer le demon-buffle grâce à ses nombreux bras armés du khadga, du shula, du bhetaka, de l'angbusha, du gada et du ghanta...

(Cécile, encore merci pour le bouquin que tu m'as prêté, il nous a été très utile!)