Voyage en Inde

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lundi 8 février 2010

Le petit blog illustré

Ca y est, on commence à bien savoir mettre des photos sur le blog! Alors n'hésitez pas à refaire un tour sur les billets précédents car vous aurez peut-etre quelques surprises!

mercredi 27 janvier 2010

Photos!!!

En fait, non.... On vient d'essayer, ça prend des heures et ça ne marche pas très bien, on a un peu peur de perdre des données. En plus, nos photos sont trop lourdes... Bref, il va vous falloir patienter! Et puis petite précision a propos de ma photo de présentation: c'est l'appareil de mon frère et pas le mien, qui est plus petit quand même...

jeudi 29 octobre 2009

Exékoi ???

Un billet spécial pour ceux qui n'auraient pas eu le bonheur d'étudier la céramique grecque : exekias epoiesen, qu'est-ce que c'est donc que ça?
Ce n'est ni du chinois, ni de l'hébreu, et encore moins du sanscrit ou du tamoul. C'est du grec! Plus exactement, la signature du peintre et potier Exekias, grand maître de la céramique attique à figures noires. Vous avez échappé à Euphronios egraphsen, signature d'Euphronios, grand maître de la céramique attique à figures rouges.

Signature d'Exekias

Juste pour le plaisir, une amphore conservée aux musées du Vatican représentant Achille et Ajax, on aurait presque fait le voyage à Rome juste pour elle!

amphore

mercredi 28 octobre 2009

Création


Shiva destructeur

Allez, faisons un petit billet culturel (va falloir vous y habituer!) pour comprendre comment ça marche. Le monde est créé et détruit de façon cyclique par trois dieux qui forment la Trimurti. J'ai l'honneur de vous présenter Brahma, dieu suprême, le créateur, Visnu, le dieu protecteur des hommes et du monde, et Siva, dieu de la puissance et destructeur à ses heures. C'est Visnu qui a le bon rôle, car il dort et rêve, allongé sur le serpent Ananta, et pendant ce temps, un lotus sort de son nombril, au centre duquel apparaît Brahma. Brahma s'inspire alors des songes de Visnu pour créer un nouveau monde.

Et Siva dans tout ça? Attention, ce n'est pas le grand méchant du groupe, car qui dit destruction dit renaissance, donc son action est indispensable au déroulement du cycle. Pour cela, il danse (il s'appelle alors Nataraja, roi de la danse) dans un halo de flammes, au rythme de son tambourin, et il se donne tellement que son chignon se défait, mais il rassure les fidèles avec le geste d'absence de crainte (main levée, paume de face, doigts serrés, on ne le voit pas très bien sur la photo), tandis qu'il piétine le démon de l'ignorance.

Pour voir une statue comme celle-ci en économisant le prix du billet d'avion, allez faire un tour au musée Guimet, où vous aurez peut-être la chance de suivre une conférence passionnante et instructive menée par un(e) professionnel(le) de qualité! (ça, c'est pour que mes collègues soient indulgentes avec mes éventuelles erreurs et mes inévitables oublis sur l'hindouisme!...)